Eté 2016, voyage en Alsace
Le Haut-Rhin (prononcé [o.ʁɛ̃]) est un département français faisant partie de la région Grand Est ayant Colmar pour préfecture et Mulhouse pour métropole. Le conseil départemental est également situé à Colmar. Ses habitants sont appelés les Haut-Rhinois. Il fait partie de la région historique et culturelle d'Alsace avec le département du Bas-Rhin. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 68.
Sur le plan démographique et économique, le Haut-Rhin est dominé par l'agglomération mulhousienne : 40 % de la population haut-rhinoise vit dans l'aire urbaine de Mulhouse tandis que la zone d'emploi de Mulhouse couvre 431 337 habitants soit 57 % de la population du département. Le Haut-Rhin occupe la partie méridionale de l'Alsace. La majeure partie du département est située dans la plaine d'Alsace, sur toute la partie est, avec les régions naturelles du Ried dans le nord-est et la Hardt dans le sud-est. Dans l'ouest s'étendent les Hautes-Vosges, tandis que le Jura alsacien s'étend dans la partie sud, le Sundgau (source : Wikipédia).
Jeudi 14 juillet 2016, tout est OK ! Après une très mauvaise nuit (Ah ! Le bal du « 14 juillet » sous notre fenêtre jusqu’à 3 heures du matin !), le side était enfin prêt, gavé du nécessaire de la demoiselle, papa et maman n’ayant le droit qu’un top case et à une valise (ce n’est pas la première fois) ! Au programme : l’Alsace (une fois de plus, la 6 ème fois, mais la première fois en side) pendant 15 jours avec l’aller et le retour sur trois jours ; histoire de ne pas trop fatiguer l’équipage ! Compiègne dans le département de l’Oise et Saint Dizier dans le département de la Haute-Marne étaient les étapes, à l’aller comme au retour. Le bivouac était établi dans les hôtels Campanile respectifs à ces deux villes ; histoire de disposer d’une grande chambre et d’un restaurant sur place (au passage un petit clin d’œil au Campanile de Compiègne, très agréable ; avec une équipe au top !).
Compiègne dont les premières traces d'habitat humain remontent au début du 5è millénaire avant notre ère est une ville entre nature et urbanisme. La ville de Compiègne est située en aval du confluent des rivières Oise et Aisne ; au sud s’étend la forêt domaniale ; 40 732 âmes (en 2014) y vivent. Compiègne offre un patrimoine civil et religieux important qui font de cette ville un passage obligé.
Les habitants de Saint-Dizier sont appelés les Bragards. Selon la tradition populaire, ce nom proviendrait de François 1er qui se serait exclamé « Ah ! Les braves gars ! », en apprenant la résistance des habitants en 1544 lors du siège de la ville par Charles Quint. En 2014, la ville comptait 25 505 Bragards. À Saint-Dizier, l’histoire de la métallurgie est très ancienne. Elle connaît son apogée au 19è siècle quand des artistes célèbres comme Hector Guimard font appel aux fonderies locales pour réaliser leurs créations. L’industrie métallurgique est toujours présente dans la ville. La ville est également le berceau des crèmes glacées Miko, créées par Luis Ortiz en 1921. En centre-ville, l’ancien site de l’usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années trente. L’usine de crème glacée fonctionne toujours mais a été déplacée vers la zone industrielle (source : Wikipédia).
Le 16 juillet et 725 kms plus tard, Wuenheim situé dans le département du Haut-Rhin en Alsace, notre camp de base pour 15 jours, était en vue ! Pas difficile de trouver le lieu de villégiatures ; cela était comme dit plus haut notre 6 ème visites (quand on aime bien !)
Il fait bon vivre à Wuenheim. Si vous recherchez un bon logis, nous avons une adresse à vous proposer ! 787 habitants sont dénombrés en 2014 ; cool, nous en connaissons au moins trois (pas source Wikipédia) !
Sur la route des vins d’Alsace, cette commune au pied des Vosges est le point de départ idéal pour visiter le Haut-Rhin et pour y user un peu les baskets. N’espérez néanmoins pas perdre du poids, même en faisant du sport ! La cuisine locale est riche ! Ce ne sont pas Gislaine et René, nos hôtes depuis si longtemps qui diront le contraire ! Le vin blanc (pinot gris, presque du robinet), la charcuterie alsacienne, les bretzels et autres amer / bière / citron sont de bon ton (le sport sur place est donc néanmoins obligatoire pour ne pas rentrer en surcharge).
Pendant presque 15 jours (12 en fait), nous avons visité ou revisiter avec plaisirs la région : les beaux villages alsaciens, le zoo de Mulhouse, la route des crêtes, la route des vins (avec modérations, je suis chauffeur d’un véhicule familiale maintenant), Colmar, Europa Parc… sans oublier de bons moments entres amis (6 fois, cela crée des liens !). Bref des petites étapes quotidiennes, mais particulièrement agréables.
Hormis mon idée de génie d’enfermer toutes mes clés dans le coffre du side, qui ma value la découpe d’une petite « trappe » derrière la banquette du side (dans la fibre de verre) afin de récupérer ces foutues clés (bah ouais, par moment j’ai des drôles d’idées ; 3 heures hein !, le temps de trouver une perceuse sans fil et tout le reste…) ; faire de la moto en famille est vraiment agréable et vaut bien quelques sacrifices. La météo fut très agréable ; une bonne averse ou deux au compteur, du soleil, du soleil et encore du soleil le reste du temps !
Physique dans les Vosges, le side s’est révélé très agréable tout au long de ces vacances. Nous n’avons rien oublié de particulier (bon, il y avait beaucoup de choses sur place, nous savions où frapper au cas où).
Nombreux sont les motards et sidecariste dans la région, surtout probablement l’été, un vraie plaisir.
L’idée de faire l’aller et le retour sur trois jours a été bonne car pas trop de fatigue, même si s’installer le soir pour repartir le lendemain demande une certaines organisation. Nous réduirons certainement à deux jours la prochaine fois le voyage, avec une route si possible différente à
l’aller et au retour.
29 juillet, déjà l’heure de renter ! Snif ! Le retour à Harfleur était programmé le 31 juillet (par Saint-Dizier et Compiègne pour eux qui n’ont pas suivi, LOL). 2069 kms au compteur (et des litres et des litres d’essence… je n’ai pas dit vin !).