Le pays d'Auge, acte 1 et 2

Le pays d'Auge.

Le pays d’Auge est une région naturelle et traditionnelle de Normandie. La Normandie est connue et reconnue entre autres pour sa gastronomie : camembert, fromage AOC, teurgoule (dessert né à Honfleur au XVIIIe siècle composé de riz et de sucre noyés dans du lait entier et cuit dans un four à feu doux pendant de longues heures), tarte aux pommes, coquille Saint-Jacques ou encore le fameux trou normand dont l’origine remonte au XIXe siècle et qui fut immortalisé par De Funès dans le fameux film la Zizanie ! Le pays d’Auge est divisé principalement par les départements du Calvados et de l’Orne, ainsi que celui de l’Eure. Le pays d’Auge est labellisé pays d’art et d’histoire depuis l'an 2000 ; il couvre environ 1 750 km² des 29 906 km² que compte la Normandie. Les lieux les plus visités du Pays d’Auge sont Deauville, Trouville-sur-Mer, Honfleur… C’est là que commence au nord le Pays d’Auge, qui s’étend jusqu’à 75 kilomètres plus au sud ! Cette région regorge de trésors inestimables : musées, châteaux, cités médiévales témoins du passé et espaces verdoyants. Le pays d’Auge est également la terre d’élection du cheval où se cachent les haras les plus prestigieux. En bref, une région riche offrant à ses visiteurs des panoramas à couper le souffle ; une région authentique où il fait bon prendre plaisir à passer du temps en famille ou entre amis.

Acte 1, puis acte 2.

La visite du pays d’Auge, plus particulièrement le centre et le sud, initialement prévue sur une journée se fera au final sur deux jours (sur deux weekends consécutifs). Complètement à l’ouest lors de la préparation de ce road trip ; j’ai complètement sous-estimé le coté chronophage des visites et leur nombre ! C’est en arrivant sur un lieu de visite à 17 h 59 pour une fermeture à 18 h 00 que le second jour de roulage s’imposa. J’ai néanmoins décidé de présenter cet OSR en une seule partie, en y ajoutant même quelques anciennes visites. Plus qu’un OSR, vous pouvez y voir ici un guide touristique. Voici en quelques sortes ma boucle en plusieurs étapes pour visiter le centre et sud du pays d’Auge. En route…


Pour ne pas se perdre.

Comme à mon habitude, j’ai utilisé mes outils quotidiens pour planifier ce nouveau road trip ; en m’appuyant également sur quelques guides touristiques et sites internet de la région. La région est vaste pour une exploration profonde ; l’idée était néanmoins de ne pas louper les curiosités et autres sites remarquables. Ma boucle débutera donc à Beaumont-en-Auge pour se terminer à Pont-l’Evêque. Une partie de la Route du Cidre du Pays de Cambremer sera empruntée (avec son cru spécifique, la Route du Cidre du Pays de Cambremer est inscrite au cœur de l’aire géographique de l’Appellation d’Origine Protégée (A.O.P.) Cidre Pays d’Auge et rassemble une vingtaine de producteurs tous signalés par les panneaux « Cru de Cambremer »).  Camembert sera notre passage le plus au sud. De nombreux arrêts sont planifiés (d’où le timing plus qu’explosé) tout au long de cette boucle pour profiter des châteaux, des manoirs, des vergers, des maisons à colombages, des églises et autres lieux de patrimoine à voir absolument.

En side-car Simone !

Nul besoin de présenter à nouveau notre point de départ, Beaumont-en-Auge ; déjà cité lors d’un précédent OSR (disponible ici). La mer n’est ici qu’à environ huit kilomètres ; un magnifique panorama sur la vallée de la Touques (que nous retrouverons plusieurs fois) nous est offert non loin de la place de Verdun. 

La chapelle Saint-Michel de Clermont-en-Auge.

Après quelques sympathiques kilomètres permettant d’admirer la nature verdoyante locale, et plus particulièrement via la D85 ; nous approchons déjà de notre second lieu de visite : la chapelle Saint-Michel de Clermont-en-Auge. Cette chapelle est accessible par un large chemin pédestre bordé d'une magnifique hêtraie plusieurs fois centenaire ; s’ouvrant sur un panorama exceptionnel sur la vallée de la Dives aux collines du Mont Pinçon et des reliefs forestiers du département de l'Orne. Le contraste entre l'immensité du panorama et le caractère modeste de la chapelle Saint-Michel de Clermont-en-Auge est impressionnant. Sa construction remonte au XIIe siècle, le porche est du XVe siècle et grâce aux travaux de restauration, cette chapelle a retrouvé son ambiance du XVIIe siècle (source : normandie-tourisme.fr).

Beuvron-en-Auge.

La D146 nous conduit ensuite à Beuvron-en-Auge, troisième lieu de visite. Beuvron-en-Auge, ce n’est guère plus qu’une place de village. Mais quelle place ! De jolies maisons à colombages qui se succèdent, un restaurant étoilé dans les anciennes halles, et le superbe « Vieux Manoir » juste à côté. Labélisé « Les Plus Beaux Villages de France », nous avions déjà eu l’occasion d’en apprécier son charme lors d’un précédent OSR (disponible ici).

L’église de Montreuil-en-Auge.

 

 

 

 

En revenant presque sur nos pas via la D16 en direction de Bonnebosq puis à droite à Léaupartie (qui respire le pays d’Auge), nous tombons sur la très belle D117 et l’église de Montreuil-en-Auge. Située à un carrefour tout au nord de Montreuil-en-Auge, à la limite de la commune de Léaupartie qui la domine, l’Église Saint-Roch, nôtre quatrième lieu de passage, est isolée dans un habitat dispersé. La maison qui lui fait face est l’ancien presbytère, aujourd’hui mairie. L’église a conservé son cimetière au sud et à l’ouest. Elle semble posée là, au milieu des vergers.


Cambremer et ses jardins du pays d’Auge.

En rebroussant ensuite chemin via la D85a, nous filons tout droit via à nouveau la D85 vers Cambremer et ses jardins du pays d’Auge ; cinquième et sixième terrains d’explorations.

 

Pittoresque village augeron, Cambremer est le point de départ de la Route du Cidre du pays de Cambremer, circuit de 40 km sillonnant le Pays d’Auge de producteur en producteur. Un festival des AOC et AOP est organisé chaque année le 1er week-end de mai. Son patrimoine bâti très riche est composé de bâtisses traditionnelles en colombage, dont un ancien relais de Poste appelé « le Cadran ». Les amoureux de la nature trouveront leur bonheur aux jardins du Pays d’Auge : nombreuses mises en scènes végétales sur un site vallonné de 3 hectares. Les plus gourmands pourront visiter la distillerie des calvados Huet, située juste à côté des jardins. Un marché à l’ancienne est présent dans le village le dimanche matin, à Pâques, à la Pentecôte et en juillet et août (source : authenticnormandy.fr).

Ne vous fiez pas aux apparences ; le temps semble couvert mais s’illuminera au fur et à mesure de notre roulage. Les températures sont relativement élevées et parfois pesantes.

 

Plus insolites et surtout plus surprenantes que les manoirs ou les églises, les petites mairies du pays d’Auge sont tout aussi pittoresques, comme celle de Saint-Laurent-du-Mont maintenant sur notre route; ou bien encore de Coupesarte que nous verrons un peu plus loin.

Le château de Crèvecœur-en-Auge.

En redescendant à Crèvecœur-en-Auge via la D101, juste à droite se trouve un château. Le château de Crèvecœur-en-Auge, dernièrement visité (OSR disponible ici). Le château de Crèvecœur-en-Auge est un site médiéval parfaitement préservé. Il est l'un des plus vieux châteaux de Normandie. Le château médiéval de Crèvecœur-en-Auge est un exemple unique de petite seigneurie miraculeusement préservée. Entouré d’eau, il a conservé son plan d’origine : le manoir d’habitation, protégé par un ensemble de fortifications ; la chapelle et les bâtiments agricoles à pans de bois regroupés dans la basse-cour.

Le manoir de Coupesarte.

C’est à Coupesarte que nous ferons notre neuvième arrêt, plus particulièrement au manoir de Coupesarte, non loin de sa petite mairie. Coupesarte est une ancienne commune française du département du Calvados, dans la région Normandie, peuplée de 42 habitants. Le 1er janvier 2017, elle prend le statut administratif de commune déléguée au sein de la nouvelle commune de Mézidon Vallée d'Auge.

 

Le manoir de Coupesarte est un manoir qui a conservé son ossature originelle en bois et offre une unité architecturale exceptionnelle. Construit sur des douves à partir du XVe siècle, les granges, écuries et étables datent du XVIIe. La visite des extérieurs est possible toute l'année en veillant bien à respecter les lieux.

Après cette sympathique pause à contempler ce superbe manoir (je vous invite à vous y poser un moment) ; la D579 puis la D246 nous conduisent à Camembert nôtre dixième point de passage. L’occasion nous est donnée de traverser Livarot (commune qui a donné son nom à un fromage : le livarot, fromage à pâte molle et à croûte lavée, brillante et sableuse, d’un beau rouge-orangé, surnommé le Colonel en raison des cinq bandelettes qui l’entoure) ; et Vimoutiers, joyau du pays d’Auge. 

Camembert.

On ne présente plus Camembert, et plus particulièrement le fromage du même nom. Le camembert de Normandie tire son nom du village de Camembert peuplé de 182 habitants, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Lisieux, dans le département de l'Orne. Le camembert de Normandie appartient à la famille des fromages à pâte molle et à croûte fleurie. Il est fabriqué à partir d’un lait cru, produit par des vaches de race Normande qui pâturent plus de 6 mois dans l'année. C'est à partir d'un caillé faiblement divisé, moulé en cinq couches successives (avec un temps de repos entre chaque couche) et égoutté, que le camembert de Normandie est élaboré. Selon les dires non avérés à ce jour, le camembert aurait vu le jour en 1791 dans le sud du pays d’Auge, à Vimoutiers, grâce à un savoureux transfert de compétences, entre un prête réfractaire, l’abbé Bonvoust, et Marie Harel, qui le cachait dans sa ferme autrefois le manoir de Beaumoncel (beau manoir augeron du XVIIe siècle), à Camembert, en cette période de Révolution. Toutefois, on affirme aujourd'hui que ses descendants, membres de la famille Paynel, vont, à partir de la première moitié du XIXe siècle, contribuer au développement d’un nouveau fromage.

 

Nous prenons le temps de visiter la maison du camembert, ferme du XVIIIe siècle entièrement restaurée qui retrace l’histoire du camembert.

C’est sans avoir profité de la dégustation gratuite de camemberts de Normandie proposée par la maison du camembert (nous venions tout juste de prendre un bon gouter) que nous reprenons la route vers Vimoutiers, puis la magnifique D64 jusqu’à notre onzième arrêt : Fervaques et son château, Le Kinnor.

Fervaques et son château, Le Kinnor.

Fervaques est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge. Elle est peuplée de 724 habitants.

 

C’est ici que nous retrouvons la Touques. La Touques est un fleuve côtier de Normandie qui naît aux confins du pays d'Ouche, du pays d'Auge, du Perche et de la campagne d'Alençon, près de Champ-Haut (Orne). Elle baigne principalement la ville de Lisieux et se jette dans la Manche entre Deauville et Trouville-sur-Mer (Calvados). Son nom ancien, Algia, reste présent dans le pays d'Auge, pays normand que la Touques traverse.

 

"J'ai laissé la paix et le bonheur à Fervaques. Mille tendresses aux amis, et même au vieux château. J'aime ses murs, ses eaux et son antique chambre d’Henri IV. A vous cet attachement qui vous poursuit partout et dont je vous accable depuis je ne dirai pas combien d'années." Chateaubriand à Delphine de Custine, 1821.

 

Le Château Le Kinnor, classé "Monument Historique" depuis 1995, est situé sur les deux communes normandes de Fervaques et Cheffreville-Tonnencourt, au cœur du Pays d'Auge, dans le département du Calvados, à quelques kilomètres de Lisieux. Vaste ensemble du XIVe / XVIe siècles, le château, œuvre majeure de l'architecte normand François Gabriel, a été élu « Joyau de la construction fin XVIe » et fut le lieu d'une grande histoire : témoin des négociations entre le maréchal Guillaume IV de Hautemer et le roi Henri IV au XVIe siècle. Il abrita également, au début du XIXe siècle, les amours du grand écrivain romantique, François-René de Chateaubriand, et de la belle Delphine de Custine, et constitua l'espace d'un véritable petit cénacle littéraire. Le domaine possède également deux arbres remarquables : le plus vieux platane d'Orient de France, mais aussi un hêtre pourpre bicentenaire dit "de Chateaubriand" (source : chateaulekinnor.com).

Après avoir été reçus par Thérèse-Marie et Jean-Claude LHOTEL, maitres des lieux et avoir visité l’extérieur du domaine (des visites guidées plus complètes peuvent être possible en groupe sur réservation) ; nous reprenons la belle D64 puis la D268a en direction d’une autre pépite : le Château de Saint-Germain-de-Livet

Le Château de Saint-Germain-de-Livet.

Le château de Saint-Germain-de-Livet, classé Monument Historique, est remarquable de par son architecture. Entouré de douves, il réunit un manoir à pans de bois de la fin du XVe siècle et une construction en pierre et brique vernissée du Pré d'Auge de la fin du XVIe siècle. La salle des offices est une étape incontournable dans la découverte du château car elle conserve de superbes fresques de la fin du XVIe siècle. La visite se prolonge par la visite du parc fleuri et arboré.

Une véritable surprise, un cadre enchanteur, calme et majestueux ; propice à la flânerie. Une belle douzième étape.

Quelques kilomètres plus loin via la D268a puis la D579 nous apercevons au loin notre treizième visite : La Basilique Ste Thérèse de Lisieux.

La Basilique Ste Thérèse de Lisieux.

Sa construction a débuté en 1929 et sa consécration a eu lieu en 1954. Aujourd'hui, elle est le 2ème lieu de pèlerinage en importance en France, après celle de Lourdes. Labellisé "Patrimoine du XXe siècle", elle a été inscrite au titre des Monuments Historiques le 14 Septembre 2010 puis classée le 7 Septembre 2011. Les jours d’affluence, 3.000 Pèlerins peuvent prendre place sur les bancs de la basilique et suivre sans difficulté les cérémonies qui se déroulent dans le sanctuaire, où aucune colonne n’arrête le regard. Les autres jours, les pèlerins aiment s’attarder sur les mosaïques et les vitraux qui ont été réalisés dans les ateliers de Pierre Gaudin (1908 - 1973), un artiste formé dans les ateliers d’art sacré dirigés par Maurice Denis et Georges Desvallières. Ste Thérèse de Lisieux ayant été Béatifiée en 1923 et Canonisée le 17 Mai 1925, il fut décidé de construire une grande Basilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle avait vécu et où elle était morte (source : http://monumentshistoriques.free.fr/cathedrales/lisieux/lisieux.html).

Et voilà, nous reprenons la route pour notre quatorzième et avant dernière halte, via l’immanquable D48 vers une autre pépite du pays d’Auge, le château de Boutemont et ses jardins remarquables.

Le château de Boutemont et ses jardins remarquables.

Ancienne forteresse médiévale, le Château de Boutemont s’est transformé au fil des siècles en demeure de plaisance. Situé dans la vallée de la Touques (presque un fil rouge) sur la commune d’Ouilly le Vicomte, à cinq kilomètres au nord de Lisieux, il est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques et son jardin s’est vu décerner le label « Jardins remarquables ». Construit aux XVIe et XVIIe siècles, il se compose de quatre tours d’angles, d’une poterne Henri IV, d’un pont-levis, et est entouré de douves sèches, le tout dans un appareil de bois, de pierres et de tuiles polychromes (source : https://www.chateau-de-boutemont.fr).

Pont-l’Évêque.

Nous sommes maintenant à la quinzième et dernière étape de ma boucle, au bout de la D48, à Pont-l’Évêque. 

 

« Pons Episcopi » : ainsi mentionne-t-on la cité au XIIe siècle. La tradition veut qu’elle tienne son nom d’un pont que l’un des évêques de Lisieux aurait fait bâtir. Une autre version de l’origine du nom de la ville explique que la cité s’appelait “Pont les vaches”, se prononçant en patois “Pont les vaques” et qui au fil du temps serait devenu Pont-l’Évêque. Établie à la confluence d’un fleuve et de deux rivières (la Touques, la Calonne et l’Yvie) et à la croisée de deux routes (entre Rouen et Caen, Lisieux et le littoral), Pont-l’Évêque est un point de passage obligé. Logée dans une vallée aux nombreuses prairies, la ville a gardé de son passé de bourg commerçant très actif, un riche patrimoine qu’il est agréable de découvrir le week-end à la faveur de ses marchés de produits fermiers. Pont-l’Évêque a également donné son nom à un fromage. D’origine monastique, le Pont-l’Evêque est un fromage à pâte molle et à croûte lavée, ou brossée, où s’installe une légère fleur au cours de l’affinage. Sa croûte jaune d’or à orangée abrite une pâte souple aux arômes de crème et d’étable. Il a acquis sa forme carrée au XVIIe siècle afin de se différencier des autres fromages du pays d’Auge.

Ce n’est qu’un « au revoir » !

Voici donc ma boucle en plusieurs étapes pour visiter le centre et sud du pays d’Auge. Une boucle de 160 kilomètres qui vous vous en doutez va probablement évoluer. En effet, les lieux de visite curiosités et autres communes sont encore nombreux ; Orbec, des haras de légende parfois ouverts au public lors de journées portes ouvertes, le manoir de Bellou, le château de Canon… Une très bonne raison d’y retourner un jour.

 

Next.

Mise à jour, printemps 2022.

Entre le dixième et le onzième point de passage, par la D46 sur l’aller et la D4 au retour pour retrouver la superbe D64, vous trouverez La Folletière-Abenon et sa source de l’Orbiquet puis Orbec. 


La Folletière-Abenon est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 136 habitants. Longue de 30 kilomètres, l’Orbiquet, qui borde Orbec, oriente immédiatement son cours vers le nord-ouest, rejoint Lisieux par une vallée encaissée, avant de confluer dans cette même ville avec la Touques. 

Située à la limite des départements de l’Eure et de l’Orne, la petite cité médiévale d’Orbec (environ 2500 habitants) possède un patrimoine traditionnel bien conservé. En témoigne le musée du Vieux Manoir d’Orbec qui met en valeur les collections d’arts et traditions populaires. Coiffes, vêtements, meubles, céramiques et objets du quotidien dévoilent l’art de vivre dans le Pays d’Auge et sont mis en perspective avec des estampes et des peintures évoquant les us et coutumes du territoire. Il fait bon flâner sur la « rue grande », depuis le rond-point jusqu’à l’église Notre-Dame d'Orbec et son importante tour du 15e siècle coiffée d'un clocher du 16e siècle.